Bilan 2021

par | Déc 31, 2021 | Style de vie | 0 commentaires

Cette année 2021 se clôture, isolée dans mon château fort de verdure. Je n’avais pas l’intention de faire un bilan mais l’urgence d’écrire, le besoin de partager un peu, ce qui fut une année difficile et pourtant terriblement belle.

Cette année, j’ai fait la rencontre de mon fils. Dès sa venue au monde, il a bouleversé tous mes plans, toutes mes certitudes de femme qui n’avait pas d’enfant et une tonne de principes. Il a remis en question mes croyances et ce que je tenais pour acquis. Mieux encore, il est la plus belle raison pour moi de m’améliorer, devenir une personne stable, sur laquelle il puisse s’appuyer, le roc vers lequel revenir dès qu’il en aura envie mais aussi l’exemple de quelqu’un qui se trompe et peut le dire et demande pardon.

Cette année, je me suis éloignée de pleins de choses qui ne me convenaient plus. Adieu, féminin sacré et autres croyances new âge dans lesquelles j’étais tombée suite au diagnostique de l’endométriose. J’ai appris la nuance. Les réflexions d’Hélène Rock en premier lieu. Les podcasts de Méta de Choc furent le dernier électrochoc qui me manquait. D’autres, comme @roger_la_petite_soeur m’aident encore au quotidien à déconstruire et me reconstruire.

Cette année, ma carrière fut chamboulée. La pandémie laisse des traces profondes sur mes envies de faire. Si je suis une adepte du télétravail, la nécessité de passer quelques heures avec mes collègues est bien présente. Ne dit-on pas que l’homme est un animal sociable ? Pour autant, si j’ai besoin de mes congénères, je supporte de moins en moins l’irrespect, l’égoïsme et la colère des gens de façon générale. En bon miroir, je travaille donc sur la mienne.

Cette année, j’ai déménagé. J’ai trouvé mon écrin de verdure qu’il me tarde de pouvoir travailler. Je laisse encore un peu le corps et l’esprit se reposer. Parce que ce qui a marqué mon année 2021 c’est également la fatigue. Je ne savais pas, pas à ce point. L’endométriose est toujours présente et au-delà de la douleur, les nuits à se réveiller 4 ou 5 fois ne m’aident pas à gérer le quotidien. Tout passe. Oui, il s’agit simplement de trouver l’astuce pour tenir jusque-là.

Cette année, toutes mes passions furent mises en suspens. J’ai peu lu, je n’ai plus le temps de jouer comme je le voudrais, le piano prend la poussière, la machine à coudre se rebelle contre mon manque de pratique, l’appareil photo ne sort que trop peu et mes pinceaux dorment encore dans leur boite. C’est agaçant. En même temps, se pose aussi la question du partage, du comment et du pourquoi. Les techniques de communication actuelles, le culte de personnalités qui deviennent de nouveaux gourous, tout cet engouement sur le toujours en ligne, toujours présent m’exaspère. Je ne veux pas mettre le doigt dans cet engrenage. Je ne veux pas avoir à partager chaque minute de ma vie pour satisfaire des algorithmes. Je trouverais. Je le sais.

 

A propos

Je suis Aïni, auvergnate, team 90's. Je partage quelque petites choses via différents réseaux sociaux et sur mon site internet. Je change d'avis souvent et donc ai du mal à terminer mes projets en cours. Rarement en une seule fois en tout cas.

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