Je débute l’année 2022 par un challenge. Tout d’abord, réduire ma pile à lire. Et quelle pile. Je voudrais la réduire de moitié, soit en lisant effectivement ce que j’ai en stock, soit en me faisant une raison / me rendant compte que je n’ai plus envie de les lire et donc les mettre en vente sur mon compte vinted. Cela ne m’a pas empêchée d’acheter un nouveau livre à lire. Le titre, vous l’aurez deviné : Aliénor d’Aquitaine.
Le 4eme de couverture
« Votre père souhaitait pour vous un mariage qui fît honneur à votre personne et à l’Aquitaine, tout en vous hissant jusqu’aux plus hautes dignités. Il désirait également la sécurité et la paix pour vous-même et vos terres. Avant de partir, il a demandé au roi de France d’assurer votre sauvegarde. Dans ce but, il a arrangé un mariage entre vous et Louis, son héritier. Un jour, vous serez reine de France et, si Dieu le veut, à l’origine d’une dynastie de souverains dont le royaume s’étendra de Paris aux Pyrénées. »
Jeune, belle et vive d’esprit, Aliénor est promise à un somptueux avenir en tant que future duchesse d’Aquitaine. Mais lorsque son père meurt subitement lors de l’été 1137, elle rentre du jour au lendemain dans l’âge adulte. Contrainte d’épouser le jeune prince Louis de France, Aliénor peine à s’accoutumer à son nouveau rôle tandis qu’ils accèdent tous deux au trône de France. Aliénor devra désormais renoncer à la vie qu’elle a menée jusque-là pour affronter les intrigues de la Cour.
Figure emblématique de l’histoire de France et de l’Angleterre, Aliénor d’Aquitaine fascine depuis plus de huit cents ans. S’appuyant sur les toutes dernières découvertes des historiens, Elizabeth Chadwick redonne vie à ce personnage d’exception comme jamais auparavant.
Ma lecture
J’ai toujours beaucoup aimé le personnage historique d’Aliénor. Forcément, on n’a cessé de la présenter comme une femme forte et donc, pour ma part, comme un modèle dans l’histoire de France. Cela faisait un moment que le livre me faisait de l’œil en librairie.
Le style de l’autrice est fluide, facile à lire, puisque destiné à un grand public. Ce n’est absolument pas un reproche, mais une façon simple de décrire le style. Même si j’ai regretté parfois les nombreuses scènes d’amour que j’ai trouvé trop ancrées dans notre temps. Forcément, l’écriture nous pousse à prendre parti pour Aliénor, face à un Louis qui fait passer la religion en premier. Elle demeure l’héroïne du roman et c’est elle qui doit susciter en nous l’empathie, célébrer ses victoires et regretter ses défaites. Reste que le tout nous décrit une politique d’un autre temps, ou guerres et mariages faisait et défaisait des royaumes.
Il est toujours difficile je trouve de regarder l’histoire avec un œil critique, nos préoccupations et nos jugements de valeurs contemporains n’étant pas du tout ceux des personnes d’une autre époque. Ainsi, certains passages furent difficile à lire, puisque jeune maman, la séparation d’Aliénor d’avec sa fille Marie lors du départ en croisade m’a brisé le cœur. Alors qu’on sait qu’à l’époque, les liens d’attachements aux enfants étaient tout à fait différents. La faute, en partie, à la mortalité infantile je suppose.
Et l’histoire dans tout ça ?
Visiblement, l’autrice a passé du temps dans les recherches historiques. Evidement, le 12eme siècle, les sources ne sont pas celles d’aujourd’hui. Elle a donc du prêter des caractères aux personnages, et tenter de rendre les différents évènements historiques crédibles au sein d’une histoire romancée. J’ai beau fouiller dans ma mémoire, il ne me semble pas avoir lu beaucoup, si ce n’est aucun, autre roman historique.
Dans le roman, l’autrice prend le parti de réfuter la liaison qu’aurai eu Aliénor avec son oncle pour lui donner comme amant l’un de ses vassaux Geoffroy de Rancon. Elle l’explique à la fin de livre et je dois avouer que cette version me plait. En tout cas, me contentait par rapport à la vie imposée par Louis à Aliénor.
Photo par Adam Bishop
Pour conclure
Ayant, bien d’autres livres à lire, je n’achèterais pas immédiatement la suite. Je compte cependant finir la saga un jour ou l’autre.
Je vous laisse avec la vidéo, partagée par un ami, qui a l’avantage d’être à la fois drôle et très instructive.